Chirurgie suite à la compression du nerf ulnaire (nerf cubital) à Saint-Omer et Dunkerque
Les Docteurs LIMOUSIN et STROUK, spécialistes en chirurgie des membres supérieurs, interviennent à la clinique de Saint-Omer (62),
près de Calais, Boulogne-sur-Mer et Béthune, ainsi qu’à la clinique de Dunkerque (59) pour traiter la compression du nerf ulnaire (aussi appelé nerf cubital). Ce syndrome se produit
lorsque le nerf ulnaire est comprimé au niveau du coude, dans un canal étroit situé derrière l’épicondyle médial, la "boule" interne du coude.
Qu’est-ce que le syndrome du nerf ulnaire au coude ?
Le syndrome du nerf ulnaire au coude, également appelé syndrome du canal cubital, est une compression du nerf ulnaire. Ce dernier est responsable de la sensibilité de l'auriculaire et de la moitié
de l'annulaire, ainsi que de la motricité de certains muscles de la main, notamment pour écarter les doigts ou rapprocher le pouce de l'index. Cette compression entraîne une série de symptômes qui peuvent s'aggraver
avec le temps.
Quelles sont les causes du syndrome du nerf ulnaire au coude ?
Les causes fréquentes incluent :
Appui prolongé ou répété sur le coude (par exemple, travail sur bureau, conduite, sport).
Mouvements répétitifs de flexion/extension du coude.
Épaississement des ligaments ou des tissus autour du nerf.
Traumatisme ancien du coude (fracture, luxation).
Parfois sans cause évidente : dans certains cas, le syndrome peut survenir sans facteur déclencheur spécifique.
Quels sont les symptômes ?
Engourdissement ou fourmillements dans l’auriculaire et l’annulaire (surtout la nuit ou au réveil).
Perte de sensibilité dans ces doigts si la compression persiste.
Faiblesse musculaire dans la main, avec des difficultés à écarter les doigts ou à réaliser des gestes fins, comme écrire ou boutonner.
Dans les formes avancées, perte musculaire de la main (amyotrophie) et déformation en griffe des doigts.
Diagnostic du syndrome du nerf ulnaire
Le diagnostic est basé sur :
Examen clinique : reproduction des symptômes par la flexion du coude ou la percussion du nerf (signe de Tinel).
Électromyogramme (EMG) : cet examen permet de mesurer la vitesse de conduction du nerf et de localiser la compression.
Échographie ou IRM : pour visualiser d’éventuelles anomalies anatomiques ou une compression mécanique du nerf.
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sur rendez-vous à Blendecques ou à Dunkerque. La prise de rendez-vous se fait uniquement via Doctolib ou par téléphone.
Éviction des gestes aggravants : limiter les flexions prolongées du coude et éviter les appuis prolongés sur le coude.
Orthèse nocturne : maintien du coude en extension pendant la nuit.
Rééducation : dans certains cas, pour restaurer la mobilité du coude et soulager la compression du nerf.
Médicaments : antalgiques ou anti-inflammatoires, et parfois infiltration (efficacité limitée dans les formes plus avancées).
Le traitement médical est souvent efficace en phase précoce du syndrome.
2) Traitement chirurgical (formes avancées ou persistantes)
Si les symptômes persistent malgré le traitement médical, ou en cas de déficit moteur ou sensitif, la chirurgie est indiquée pour libérer le nerf de sa compression. Les principales techniques chirurgicales
sont :
Neurolyse simple : libération du nerf dans son trajet pour enlever la compression.
Transposition antérieure du nerf : si nécessaire, le nerf est déplacé devant le coude pour éviter les tensions après la libération. Cette intervention est réalisée sous anesthésie
locorégionale ou générale, en ambulatoire, ce qui permet un retour à domicile le jour même.
Et après la chirurgie ?
Soins locaux pendant environ 15 jours : pansements et suivi postopératoire pour s’assurer d’une bonne cicatrisation.
Ablation des fils ou agrafes après 15 jours.
Antalgiques simples et anti-inflammatoires pour contrôler les douleurs postopératoires.
Reprise des gestes légers dès les premiers jours suivant la chirurgie.
Rééducation rarement nécessaire, sauf en cas de raideur postopératoire.
Reprise progressive des activités manuelles après 1 mois, avec amélioration continue des symptômes, qui peuvent durer de quelques semaines à plusieurs mois.
Quelles sont les complications possibles ?
Liées à la maladie (non traitée) :
Aggravation des troubles sensitifs.
Perte de force et d’agilité de la main.
Déficit moteur permanent si la compression persiste trop longtemps.
Complications chirurgicales (rares) :
Hématome ou infection : risques classiques de toute chirurgie.
Raideur du coude : rare, nécessitant parfois de la rééducation.
Douleur résiduelle : fréquente autour de la cicatrice, généralement transitoire.
Lésion nerveuse : atteinte exceptionnelle d’une branche motrice ou sensitive du nerf.
Résultats partiels : possibles, surtout en cas de compression sévère ou ancienne.
Cette complication rare peut survenir après la chirurgie. Elle est liée à une dérégulation du système nerveux autonome et se manifeste par des douleurs inhabituelles, un gonflement, une raideur, des
changements de couleur ou de température de la main ou du bras, et une transpiration excessive.
Elle nécessite un suivi spécifique et un traitement prolongé.
Raideur ou persistance de la douleur : une rééducation est parfois nécessaire en cas de raideur persistante.
Questions fréquentes sur la compression du nerf cubital
La chirurgie est-elle toujours nécessaire ?
Non, si les symptômes sont légers et récents. Mais si la compression est importante et persistante, la chirurgie devient indispensable pour éviter des séquelles à long terme.
2. Peut-on guérir complètement ? ?
Dans la majorité des cas, oui. Toutefois, la récupération complète dépend de la durée et de la sévérité de la compression avant la chirurgie.
3. Dois-je éviter certains gestes après l’opération ?
Oui, notamment les gestes forcés ou les appuis prolongés sur le coude pendant quelques semaines après l’intervention.
Les Docteurs LIMOUSIN, STROUK et GUILLAUME interviennent à la clinique de Saint-Omer, près de Calais, Boulogne-sur-Mer et Béthune
(62), ainsi qu'à la clinique Villette de Dunkerque. Spécialistes de la chirurgie des membres supérieurs, ils soignent les patients atteints de compression du nerf cubital.