Intervention pour la rhizarthrose à Saint-Omer et Dunkerque
Les Docteurs LIMOUSIN, STROUK, et GUILLAUME, spécialistes de la chirurgie de la main, pratiquent la chirurgie pour la rhizarthrose dans
les cliniques de Saint-Omer (62) et Dunkerque (59), près de Boulogne-sur-Mer et Béthune. La rhizarthrose, ou arthrose trapézo-métacarpienne, affecte l'articulation à la base du
pouce, entraînant des douleurs et une perte de mobilité.
Qu’est-ce que la rhizarthrose ?
La rhizarthrose est une forme d'arthrose qui touche l'articulation entre le premier métacarpien du pouce et l'os trapèze du poignet. Cette articulation est très sollicitée dans les gestes quotidiens, tels que la pince,
l’écriture, ou l'ouverture de bouteilles. L'usure progressive du cartilage et de l'os entraîne une inflammation de l'articulation, ce qui provoque douleur, perte de force et parfois une déformation visible du pouce.
Quelles sont les causes de la rhizarthrose ?
Vieillissement naturel de l'articulation (arthrose primitive).
Plus fréquente chez les femmes après 50 ans.
Les antécédents familiaux, l’hyperlaxité ou les microtraumatismes répétés peuvent favoriser son apparition.
Parfois secondaire à une fracture ou à une maladie inflammatoire (arthrose secondaire).
Quels sont les symptômes de la rhizarthrose ?
Les symptômes incluent :
Douleur à la base du pouce, augmentée lors de mouvements répétitifs ou de la pince.
Diminution de la force pour serrer, ouvrir des objets, écrire, etc.
Gêne fonctionnelle dans les activités de la vie quotidienne.
Déformation visible de l'articulation avec parfois une "bosse" à la base du pouce.
Craquements ou sensations de blocage dans l'articulation.
Diagnostic de la rhizarthrose
Le diagnostic repose sur :
Un examen clinique avec test de compression de l'articulation trapézo-métacarpienne.
Une radiographie de la main montrant l’usure de l'articulation, un pincement de l’interligne articulaire et parfois des ostéophytes (becs osseux).
Dans les cas plus sévères, un scanner peut être demandé pour analyser la forme du trapèze et l’étendue des lésions.
Retrouvez la liberté de vos mouvements
Faites le premier pas vers votre guérison. Les équipes du centre vous reçoivent
sur rendez-vous à Blendecques ou à Dunkerque. La prise de rendez-vous se fait uniquement via Doctolib ou par téléphone.
Repos articulaire et adaptation des gestes pour éviter les mouvements douloureux.
Orthèse de repos : attelle pour maintenir le pouce immobile, surtout la nuit ou lors d’activités douloureuses.
Médicaments antalgiques et anti-inflammatoires : pour soulager la douleur et réduire l'inflammation.
Infiltrations de corticoïdes : souvent efficaces temporairement pour soulager la douleur et l'inflammation. Les symptômes peuvent être contrôlés pendant plusieurs mois, mais l'arthrose n'est pas guérie.
2) Traitement chirurgical
Si la douleur devient invalidante malgré un traitement médical bien conduit, ou si la fonction du pouce est gravement altérée, plusieurs options peuvent être envisagées pour opérer la main :
Trapézectomie (ablation du trapèze) :
Le trapèze, os usé, est retiré pour supprimer le conflit articulaire.
Cette intervention peut parfois être associée à une suspension ou une interposition tendineuse pour stabiliser la base du pouce.
Technique fiable avec un bon recul, mais peut aggraver la déformation du pouce dans certains cas. La fibrose peut prendre du temps à se former après l’intervention.
Prothèse trapézo-métacarpienne :
Cette intervention consiste à remplacer l’articulation par une prothèse.
Indiquée si les conditions osseuses au niveau du trapèze le permettent.
Elle permet une récupération plus rapide et corrige les déformations, mais présente des risques rares de luxation ou usure de la prothèse.
Autres interventions : Dans certains cas, des techniques plus rares, comme l'arthrodèse ou la dénervation, peuvent être envisagées.
Après la chirurgie
Pansement simple à refaire tous les 2 jours par un(e) infirmier(e) libéral(e) pendant 2 semaines.
Reprise des gestes légers dès les premiers jours suivant l'opération.
Arrêt de travail : généralement 6 semaines.
Immobilisation du pouce par attelle pendant environ 1 mois.
Rééducation : si nécessaire, pour améliorer la mobilité et prévenir la raideur, une kinésithérapie pourra être prescrite.
Complications possibles
Bien que les complications soient rares, il existe des risques, comme dans toute chirurgie :
Complications classiques de la chirurgie orthopédique :
Infection, hématome, ou retard de cicatrisation.
Complications liées à la prothèse :
Tendinite (10 %) : au pouce, souvent traitée par une infiltration, parfois nécessitant une nouvelle intervention chirurgicale.
Descellement de la prothèse (5 %) : nécessitant un changement de prothèse.
Luxation (1 %) : dans ce cas, un remboîtage de la prothèse est nécessaire.
Cette complication rare peut survenir après une chirurgie ou un traumatisme et est liée à une dérégulation locale du système nerveux autonome. Elle se manifeste par des douleurs disproportionnées,
un gonflement, et une difficulté à bouger les doigts ou le poignet.
Elle nécessite un suivi spécifique et un traitement prolongé.
Raideur ou persistance de la douleur : une rééducation peut être nécessaire pour prévenir la raideur et améliorer la fonction du pouce.
Récidive de la douleur : bien que rare, elle peut survenir, notamment dans les cas où la pathologie n'a pas été correctement prise en charge.
Vos questions sur la rhizarthrose
Puis-je éviter la chirurgie ?
Oui, tant que les douleurs restent supportables et bien contrôlées par un traitement médical (repos, attelle, infiltration de corticoïdes).
2. La chirurgie permet-elle de retrouver un pouce "comme neuf" ?
La chirurgie vise à soulager la douleur et améliorer la fonction, mais elle ne restitue pas une articulation "neuve". Une légère diminution de force peut persister après l'opération.
3. Quels résultats espérer ?
Dans la majorité des cas, les patients retrouvent une utilisation fonctionnelle de leur pouce avec une douleur considérablement réduite, bien que des séquelles mineures puissent parfois persister.
Vos chirurgiens orthopédistes interviennent à Dunkerque (clinique Villette) et à Saint-Omer, à proximité de Béthune, Arras, Calais et Boulogne-sur-Mer,
pour soulager leurs patients victimes de rhizarthrose.